mardi 2 janvier 2007

L'énigme de La Tour enfin résolue

Le lecteur assidu (unique, il se reconnaîtra) se souviendra qu'on l'avait laissé, l'an dernier, sur une désagréable frustration : combien, parmi les tableaux de Georges de La Tour exposés à l'Orangerie en 1934 étaient à nouveau réunis cet hiver au même endroit pour une resucée de l'exposition?

Le plan officiel détaillé de l'exposition, qui nous avait d'abord échappé (il ne fonctionne pas sur Opera et l'OSX), nous a été révélé dans toute sa crudité grâce à la haute technologie du navigateur Mozilla Firefox.
L'extrême précision de ce document probatoire ne permet aucun doute: seulement 7 des 13 La Tour de 1934 sont ici (les 3 ellipses blanches). La qualité du document permettra à un œil même néophyte de les identifier. Citons pour mémoire certaines provenances : Épinal, Berlin, Stockholm, Nantes (dont l'indicible Joseph et l'enfant). Hélas pas Rennes (en fait, après une ultime vérification en juin 2014, il semblerait que le tableau de Rennes ait été exposé dans une autre salle, au dessus du O de consonances).

Tempérons ce désappointement. Les aventuriers qui oseront l'expédition y découvriront tout de même un objet rare (cerclé d'une aura solaire dans le document précité) : la nature morte à la lettre et la chandelle de Lubin Baugin (notre illustration) provenant de Rome, peu connue, rarement reproduite, contrairement aux deux du Louvre devenues des icônes de l'art du 17ème siècle, et à celle de Rennes.

Nous reviendrons un jour sur les 4 natures mortes de Baugin, si la croissante ferveur populaire autour de Ce Glob Est Plat nous y convie.

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